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#1 28-11-2010 21:50:06

Percutator
Membre
Inscription : 27-11-2010
Messages : 422

Historique des officiers de la dernière vague et des immortels

Bon tout est dans le titre. Je cherche des infos, texte, historique, bout de fluff... sur les officiers de la dernière vague d'asmodée pour HD, c'est à dire Salâh ad-dîn, André de montbard, Vicenzo maculano, Kartikeya et Euronyme ainsi que sur la faction immortel dans son ensemble.

Pour l'instant c'est quasi le néant, à la limite andré c'est un successeur de Hugues (le 1er maitre templier), kartikeya, c'est une pure "bête" de chez les squamate, mais c'est à peu près tout.


Merci de votre aide

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#2 28-11-2010 22:24:52

soltan
Membre
Inscription : 27-11-2010
Messages : 45
Site Web

Re : Historique des officiers de la dernière vague et des immortels

Sur le site officiel il y a un texte d'introduction pour chaque officier :

Saladin

André de Montbard

Eurynome

Vincenzo

Kartikeya

Dernière modification par soltan (29-11-2010 14:34:02)

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#3 28-11-2010 22:58:08

Percutator
Membre
Inscription : 27-11-2010
Messages : 422

Re : Historique des officiers de la dernière vague et des immortels

Merci pour ces quelques informations que je n'avais su dénicher par moi même. Pour Vincenzo y a rien, mais pour les autres c'est déjà un début. Je suppose qu'il n'y a rien d'autre sur eux ?

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#4 29-11-2010 00:53:18

Liancour
Administrateur
Inscription : 27-11-2010
Messages : 466

Re : Historique des officiers de la dernière vague et des immortels

Pour ce qui est d'Helldorado, pas plus de nouvelles, mais pour ce qui est de leur vie terrestre:

- Saladin est un célèbre dirigeant musulman, qui régna un temps sur l'Égypte. Il n'est pas difficile d'en trouver plus à son propos.

- André de Montbard est un authentique maître de l'ordre du temple. Il est probable qu'avant sa mort officielle, quelq'un ne lui ait montré un passage vers les enfers où il a pris fait et cause pour la défense de la sapience. http://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_de_montbard
Bien évidemment, certains n'auront pas manqué de remarquer que ses initiales (AdM) coïncident avec celle d'un célèbre utilisateur du forum officiel. Ceci est naturellement un hasard.
Naturellement.

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#5 29-11-2010 14:34:41

soltan
Membre
Inscription : 27-11-2010
Messages : 45
Site Web

Re : Historique des officiers de la dernière vague et des immortels

Percutator a écrit :

Pour Vincenzo y a rien

J'ai corrigé le lien

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#6 19-02-2011 18:26:09

Raskace
Membre
Lieu : Sarthe
Inscription : 08-02-2011
Messages : 73

Re : Historique des officiers de la dernière vague et des immortels

Pour la version historique de Saladin, voici un petit portrait.

Salâh Ad-Dîn Al-Ayyoûbî (1138 - 1193)

Salâh Ad-Dîn s'est illustré par sa tolérance et son aspiration à la paix. Après la reddition de la Ville sainte de Jérusalem, il traita les Croisés avec douceur, et afficha sa compassion envers les habitants de la ville. L'entrée des musulmans dans Jérusalem sans la moindre effusion de sang et sans perpétration de crime marque l'une des pages les plus glorieuses de l'histoire de l'Islam, en opposition totale avec l'attitude des Croisés francs lorsqu'ils s'emparèrent de la ville en 1099 : ils avaient, en effet, massacré les musulmans par milliers. Au sujet des 10 000 musulmans qui s'étaient réfugiés dans la Mosquée Al-Aqsâ à l'arrivée des Croisés, le chanoine du Puy, Raymond d'Agiles, laissait le témoignage suivant : « Il y eut tant de sang répandu dans l'ancien temple de Salomon, que les corps morts y nageaient portés çà et là sur le parvis ; on voyait flotter des mains et des bras coupés se joindre à des corps qui leur étaient étrangers, de sorte qu'on ne pouvait distinguer à quel corps appartenait un bras qu'on voyait s'unir à un tronc. Les soldats eux-mêmes qui faisaient ce carnage supportaient à peine la fumée qui s'en exhalait. »
Salâh Ad-Dîn avait préparé ses hommes à la lutte dans le sentier de Dieu en créant une atmosphère pleine de dévotion et de dévouement au service de l'Islam. Il était un homme de grande piété, épris de prières et d'évocations de Dieu. Jamais il ne manquait la prière à la mosquée. Même lors de sa dernière maladie, ne pouvant se rendre lui-même à la mosquée, il fit venir l'imam et la prière fut tenue dans sa tente pour ne pas manquer l'office commun.
Salâh Ad-Dîn fut un homme juste : il fixa le lundi et le jeudi pour recevoir et entendre les plaintes de ses sujets. Les juges et les savants assistaient à ces séances au cours desquelles le sultan rendait leur dû aux personnes lésées. Les gens venaient à lui de toutes les contrées de son État : petits et grands, riches et pauvres, hommes et femmes. Quiconque avait subi un tort savait que son droit lui serait restitué auprès de Salâh Ad-Dîn. Le sultan se moquait de savoir si la personne qui avait spolié les droits d'autrui était de son entourage, de sa famille ou de ses amis. Pour lui, quoiqu'il pût arriver, le droit était sacré.

Salâh Ad-Dîn gardait son sang-froid lorsqu'on le contrariait. Il pardonnait et excusait ceux qui s'en prenaient à lui. Combien de fois eût-il été calomnié ou médit, jamais il ne laissa son courroux l'emporter. Toujours, il le maîtrisait et ne rendait pas les torts pour ceux qu'il subissait. Le Prophète était son modèle.
Salâh Ad-Dîn était le courage incarné, il ne craignait pas la mort. Au cours d'une de ses expéditions maritimes, son secrétaire Al-'Imâd Al-Asfahânî, pris de panique au cours d'une tempête, dit au sultan : « J'ai peur. Comment, toi, tu n'as pas peur ? ». Salâh Ad-Dîn lui demanda : « Quelle est la plus belle des morts ? ». Le secrétaire répondit : « La plus belle des morts est la mort dans le sentier de Dieu. » Salâh Ad-Dîn déclara : « Tel est mon objectif. Mon objectif est de mourir de la plus belle des morts. Je ne veux pas mourir dans mon lit. Je veux mourir de la plus belle des morts : la mort dans le sentier de Dieu. Je veux mourir frappé par une épée ou touché par une javeline ou atteint par une flèche. Je veux être tué dans le sentier de Dieu. »

Salâh Ad-Dîn ne se préoccupait pas uniquement de guerre et de jihâd, il était aussi vigilant aux autres affaires de son État. L'image du chevalier combattant prima sans doute sur les autres aspects de sa personnalité, si bien que certains de ses traits resplendissants ont été occultés.
· La première œuvre remarquable de Salâh Ad-Dîn fut sa consolidation de la doctrine sunnite en Égypte. Il édifia dans ce but deux universités dispensant un enseignement sunnite : l'Université An-Nâsiriyya pour l'enseignement châfi'ite et l'Université Al-Qamhiyyah pour l'enseignement mâlikite. Cette dernière université porte ce nom étrange par allusion au blé (« qamh » en arabe), récolté des terres qui lui étaient affectées et prodigué aux enseignants et aux élèves. En outre, Salâh Ad-Dîn restreignit les postes de juge aux seuls châfi'ites, ce qui explique la diffusion de la doctrine châfi'ite en Égypte et dans ses alentours.
Salâh Ad-Dîn favorisa l'émergence de plusieurs penseurs et scientifiques :
- Al-Qâdî Al-Fâdil (mort en 1 200), comparable aujourd'hui au ministre des affaires étrangères et qui fut un auteur très apprécié ; Salâh Ad-Dîn le consultait sur les moindres détails militaires ou politiques.
- Al-'Imâd Al-Asfahânî (mort en 1201), auteur d'ouvrages célèbres en littérature et en histoire. Avec Al-Qâdî Al-Fâdil, il travailla à développer Dîwân Al-Inchâ', sorte de ministère des affaires étrangères.
· Salâh Ad-Dîn fit enceindre les villes de murailles — il entoura le Caire et les régions avoisinantes d'une muraille de 15 kilomètres de long et de 3 mètres de large —, il ordonna la construction des tours de défense et des châteaux. L'un de ces plus fameux vestiges est le château du Mont qu'il fit bâtir pour y établir son gouvernement, y caser son armée et en faire une place forte qui lui permettrait de défendre le Caire. Malheureusement, la mort du sultan empêcha sa finition, qui sera effective sous le règne de son successeur.

Le sultan stabilisa le système administratif : il présidait le gouvernement central dans la capitale et était secondé par un vice-sultan (ce poste fut créé par Salâh Ad-Dîn afin de pouvoir être remplacé lors de ses absences ; venait ensuite le Premier Ministre, chargé d'exécuter la politique de l'État ; et enfin les ministères ou divans, comme Dîwân An-Nadhar (Ministère de l'Économie et des Finances), Dîwân al-inchâ' (Ministère des Affaires étrangères), Dîwân Al-Jaych (Ministère de la Défense) et Dîwân Al-Oustoûl (Ministère de la Marine que Salâh Ad-Dîn développa au plus haut point afin de contrer les Croisés qui empruntaient la voie maritime pour attaquer les territoires musulmans). Des fonds importants furent consacrés au développement de ce ministère qu'il confia à son frère Al-'Âdil. La flotte musulmane participa ainsi à de nombreuses batailles navales sur les côtes d'Égypte et de Palestine. Ce fut notamment grâce à elle que Salâh Ad-Dîn put repousser la campagne de Renaud de Châtillon contre La Mecque et Médine.
· Salâh Ad-Dîn développa également des fondations sociales dont le but était d'aider les gens et de les soutenir devant les vicissitudes de la vie. Il annula les taxes prélevées sur les pèlerins qui traversaient l'Égypte. Il s'engagea à entretenir les pauvres et les étrangers qui se réfugiaient dans les mosquées. Il fit ainsi de la Mosquée Ahmad Ibnou Toûloûn un asile pour les étrangers maghrébins.

La maladie atteignit gravement le sultan lors des négociations de la trêve de Ramlah entre les musulmans et les Croisés. Six années après la victoire de Hattin (Hittîn en arabe), il rendit l'âme le 04 mars 1193 (27 Çafar 589 de l'Hégire) à Damas. Il n'avait pu récupérer tous les territoires musulmans aux latins ; ceux-ci reviendront à la charge, mais, leur royaume original d'Orient avait perdu en puissance et en surface. Il finira par disparaître totalement moins d'un siècle après la mort du sultan. La douleur ressentie par le monde musulman était vive et comparable à celle manifestée lors de la disparition des quatre califes bien guidés. A sa mort, Salâh Ad-Dîn ne laissa ni biens ni terres. Ses conquêtes, les villes qu'il avait prises et qui se comptaient par dizaines, auraient pu lui garantir une fortune incommensurable. Pourtant, à son trépas, on ne retrouva dans son coffre qu'un dînâr en or et quarante-sept dirhams en argent. C'était la preuve manifeste de son ascétisme, de la chasteté de son cœur et de la pureté de ses mains. Que Dieu ait en Sa miséricorde l'âme du noble parmi les nobles.


A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire

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